Tel quel...

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« Que restera-t-il du quinquennat de Nicolas Sarkozy, le président omniprésent dans tous les médias? Cet ouvrage dresse un inventaire sans concession des faits et méfaits de celui qui se présentait comme l'ami de tous les patrons de presse et a fini par nommer les présidents des chaînes de l'audiovisuel public. Le "sarkozysme" a largement reposé sur un système de communication proche de la propagande, digne des régimes les plus autocratiques, à la limite de l'autoritarisme. Le système Sarkozy, même s'il apparaît caricatural, a valeur symbolique: il est symptomatique des changements dans de nombreux pays en matière de communication politique.  2012, l'heure du bilan a sonné. Homme du sérail, Michel Diard fait les comptes et dévoile en détail la stratégie de celui qu'il dénonce comme le rédacteur en chef de tous les médias. Solidement documenté et sans langue de bois, son livre noir décortique, au-delà même de la présidence Sarkozy, les mécanismes de contrôle politique des médias par le pouvoir en place, quel qu'il soit. »
 

Michel Diard
L’avatar du journaliste

Michel Diard a été journaliste pendant quarante ans et secrétaire général du Syndicat National des Journalistes CGT (SNJ-CGT) de 1991 à 2007, un poste où il a été un observateur privilégié de l’évolution des médias. à la retraite, il a entrepris une thèse de doctorat à Paris 8, au sein du Centre d’études sur les médias, les technologies et l’internationalisation (CEMTI), fondé en 1994 par Armand Mattelart.

                                       

 

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« La presse va mal en France parce que les patrons du CAC 40 ont mis la main dessus : telle est l’idée centrale de ce livre. A la Libération, on ne parlait que de mettre les journaux  à l’abri des puissances d’argent, de protéger leur indépendance. Mais au fil des années,  cette louable ambition s’est effilochée. Aujourd’hui, les Arnault, les Dassault les Pigasse,  les Lagardère, les Pinault, les Bolloré et autres seigneurs contrôlent la presse nationale  via leurs holdings aussi opaques que rémunératrices. Jean Stern, homme de presse s’il en est,  montre comment les « journalistes-managers » – July, Colombani – ont conduit Libération  et Le Monde à leur perte avant d’en être éjectés sans égard.  Comment les journaux qui perdent de l’argent permettent aux patrons de payer moins d’impôts ?  Comment les divers « conseils de surveillance », « chartes d’indépendance »  et autres gadgets n’empêchent nullement les patrons de pressurer les rédactions en exigeant des économies ? Les journaux finiront-ils en « fermes de contenus » où des pigistes à domicile rédigeront des « articles »  à la chaîne adaptés aux algorithmes des moteurs de recherche ?  C’est ce que l’on peut craindre si l’on laisse faire le capitalisme déchaîné. » 

Jean Stern
Les patrons de la presse nationale, tous mauvais
(La Fabrique Editions) 

« Machine à décerveler, moutonnière, banale, égocentrique » la presse parisienne qui a perdu des millions de lecteurs depuis 20 ans ?  20 ans c’est le temps qu’il a fallu au CAC 40 pour s’emparer de la plupart des journaux,  du Monde à Libération, des Inrockuptibles aux Échos. Les industriels du luxe,  de l’armement ou de la communication se sont offert des journaux réduits  selon Jean Stern à n’être plus que voix de leurs maîtres. Ce livre pamphlet est le cri de colère d’un ancien de Libé et La Tribune.


 

 

 

 

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